dimanche 2 décembre 2007

Ballroom Dancing (Baz Luhrmann)

strictly ballroomBallroom Dancing
(Strictly Ballroom)
Australie - 1992
Réalisation: Baz Luhrmann
Chorégraphie: John O'Connell

Prix AFI (Australian Film Institute):
- Meilleur film
- Meilleur réalisateur
- Meilleur scénario
- Meilleur acteur dans un second rôle
- Meilleure actrice dans un second rôle
- Costumes, montage, décors
- nomination: son, photo, acteur et actrice dans un premier rôle

Prix internationaux:
- BAFTA: costumes, décors, musique
- Cannes: Prix de la jeunesse
- Toronto: People's Choice
- Golden Globes: nomination meilleure comédie ou film musical


Scott Hastings rêve de danser au championnat Pan Pacific de danse sportive depuis qu’il est tout jeune. Mais depuis quelque temps il aimerait délaisser les figures imposées par la fédération au profit de ses propres créations. Une envie qui va chambouler non seulement sa carrière mais également l’équilibre déjà précaire de sa famille.



Premier film de la trilogie du rideau rouge de Baz Luhrmann adapté d’une pièce de théâtre qu’il avait écrite et mise en scène en 1986, Ballroom Dancing est déjà totalement imprégné de la patte esthétique que le réalisateur développera dans ses films suivants. Une esthétique comme née des entrailles mêmes de la danse sportive. Tout est ici entrelacé. Impossible de savoir si la moindre kitcherie à l’image appartient au maître de cérémonie ou à ce style de danse si particulier qui accumule froufrou, couleurs fluo, paillettes, maquillages extrêmes et corps cramés aux UV. Film de mise en place, il contient, outre cette esthétique très marquée, quelques éléments visuels ou thématiques que l’on retrouvera par la suite. Le mur au logo Coca Cola qui deviendra L’amour dans R+J et Moulin Rouge!, le personnage de la mère outrancière en opposition à celui de la nourrice/mama bienfaitrice, la représentation scénique, la mise en abîme du théâtre dans le théâtre, et l’amour impossible, bien évidemment, etc.

Si l’on peut regretter un scénario très basique, notamment dans l’univers des films de danse (rébellion contre les codes établis) qui lorgne vers la rom-com rose bonbon, Ballroom Dancing a pour lui l’avantage de parler d’un style de danse qui était à l’époque très peu évoqué au cinéma. Bien sûr la danse sportive est devenue désormais un peu plus à la mode avec des émissions comme Dancing With the Stars ou des films comme Dance With Me, mais le film de Baz Luhrmann restera l’un des premiers dans le genre montrant les rouages, les règles, les différents styles (classic ou latin), etc. D’autre part les chorégraphies très stylées de John O'Connell (chorégraphe sur les 2 films suivants du réalisateur) sont superbement interprétées et parfaitement mises en valeur par Baz Luhrmann qui n’hésite pas à alterner les valeurs de plans insistant sur les moindres détails.

Dommage que ce film soit trop souvent laissé sur le carreau à cause de ses deux successeurs tapageurs, souvent considéré comme un sous Moulin Rouge! comme si il ne pouvait être regardé qu’en comparaison avec ce dernier.












Note:
note sur 6

1 commentaires:

Marlène a dit…

Un jour je le verrai ce film, un jour...

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